Les SCPI européennes vont plus loin au niveau de la mutualisation du risque locatif de leurs investisseurs par rapport aux SCPI françaises. Elles permettent de tirer profit des spécificités de chacun des pays de la Zone Euro. Surtout, en cas de baisse de l’immobilier dans un des pays de la Zone euro, la société de gestion pourra assurer un rendement stable grâce à ses avoirs en immobilier professionnel situés dans d’autres pays et/ou sur d’autres secteurs. Il est en effet aisé de percevoir que l’immobilier de bureau allemand n’est pas corrélé à la santé des commerces de proximité au Portugal.
Les SCPI européennes sont comme toutes les autres sociétés civiles de placement immobilier traditionnelles existant en France. En effet, elles ont pour mission d’acquérir et de gérer un ensemble d’immeubles locatifs, de type immobiliers d’entreprise ou immobiliers socialement utiles, pour partager aux souscripteurs des parts de dividendes.
Cependant, contrairement aux SCPI purement françaises, les SCPI européennes ne se contentent pas d’investir dans des parcs immobiliers situés principalement dans l’Hexagone, elles détiennent également des actifs immobiliers de qualité dans des pays considérés comme les hubs des activités à forte valeur ajoutée de la zone euro, notamment l’Allemagne, la Belgique, le Pays-Bas, l’Espagne, le Portugal, etc.
Cette stratégie de diversification permet de pallier l’effet de saturation immobilière qui est devenu de plus en plus perceptible à Paris intra muros et surtout en Île-de-France où le marché immobilier est très concurrentiel. Aussi, cette politique d’investissement amoindrit les risques locatifs étant donné que les souscripteurs ont besoin d’une bonne dose de diversification patrimoniale pour tabler sur un rendement élevé.