L’une des clés de succès d’un placement en société civile de placement immobilier est la diversification patrimoniale. Il faut dire que les SCPI européennes prennent cette affirmation à la lettre et conquièrent la quasi-totalité du marché de la zone euro. En plus de contribuer activement à l’optimisation des différentes stratégies de mutualisation des risques, ce sont des véhicules d’investissement sources de rentabilité.
Oui, les SCPI européennes n’hésitent pas à sortir des sentiers battus, à chercher de la performance à l’étranger pour améliorer en permanence le rendement des parts de leurs souscripteurs. Ce sont l’une des meilleures alternatives de placement immobilier pour remédier à la concurrence qui devient de plus en plus rude sur le territoire français. C’est d’ailleurs pour cette raison que des SCPI comme Corum ont décidé de répartir son patrimoine sur au moins 12 pays européens, à savoir l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg, le Pays-Bas, la Slovénie, etc.
De son côté, la SCPI LF Europimmo, une des protégées de la société de gestion «La Française AM», a même fixé comme objectif de consacrer 80% de ses actifs immobiliers hors du territoire français.
En tout cas, leur société de gestion a raison car il n’y a rien de mieux que de s’ouvrir sur le marché extérieur pour saisir les opportunité offertes par une demande locative accrue à l’échelle européenne. En plus, les grandes métropoles du Vieux continent ne manquent pas d’actifs immobiliers de qualité à prix compétitifs, de quoi permettre aux SCPI européennes de proposer à leurs associés des parts à ticket d’entrée financièrement avantageuse.
Résultat : ces derniers économisent sur le long terme pour booster le rendement de leurs actifs en pierre-papier. En parallèle, ils peuvent tabler sur un flux de dividende stable, voire croissant dans le temps, étant donné que la plupart des SCPI européennes sont à même de proposer un taux de distribution moyen de 5 % grâce au dynamisme des marchés qu’elles exploitent.